l’histoire et le temps
ne sont pas les seuls
à former
des spirales
dans la conscience
des hommes
les atomes et les mots
remuent et tournent sur eux-mêmes
dans le silence
de l’oubli
de celui
qui précède toute mémoire et que rien
ne remplace
l’évocation
de cet oubli pourtant continue
d’éveiller
des craintes étranges
ce sont
elles que le poète renvoie
dans les limbes lorsqu’il laisse se lever
les mots
ces particules
qui
dansent
dansent
dansent comme
des images sur la rétine
du désir comme
des pixels sur l’écran neigeux
des catastrophes
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