M
ne
m’émeut et
ne m’occupe aujourd’hui
que ceci
comment
dans une époque
semblable à la nôtre
il s’est lui-même libéré intérieurement
et
comment
en le lisant
nous pouvons
nous-mêmes
nous fortifier à son exemple
je vois en lui
l’ancêtre
le protecteur et l’ami
de chaque homme libre sur terre
le meilleur maître de cette science nouvelle et pourtant éternelle qui consiste à se préserver soi-même de tous et de tout
peu d’hommes sur terre se sont battus avec plus de loyauté et d’acharnement pour préserver leur moi le plus intime leur essence de tout mélange de toute atteinte venue de l’écume trouble et malsaine des agitations du temps et peu ont réussi à sauver du temps qu’ils ont vécu pour toute la durée des temps ce moi le plus profond
M
en vérité
du fait qu’un tel homme a écrit le plaisir
de vivre sur terre en a été
augmenté
pour ma part du moins depuis que j’ai fait connaissance avec cette âme la plus libre et la plus vigoureuse qui fût il me faut dire de lui ce qu’il dit de Plutarque
à peine
ai-je jeté les yeux sur lui qu’il me pousse
une jambe ou une aile
c’est à côté
de lui que je me rangerais si
le devoir m’imposait
de se choisir
une patrie sur la terre
M
EST
une joviale
sérénité qui a le
don de rendre serein
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