ce pavage
de solitudes
étouffe la terre vivante
mais que frémisse le sol
ou tempête le soleil
qu'il vente
des aurores
ou éructe le volcan nocturne
en mille anfractuosités
suinte le suc des corps
*
ce sentiment baroque
de la vie
mouvement perpétuel
vis sans fin
spirales et torsades
vertige
élan
ardeur
chaleur
feu
envol
envolée
de marbre noir veiné
d'or
ce sentiment que rien n'épuise
que rien n'épuisera jamais
tout n'était pas dit
la mort n'aura pas le dernier mot.... la hantise
d'en finir
pas encore
un instant
je vous prie
fin
du ressassement fin
du ressentiment
de la haine et
de l'aigreur
ce livre-ci....Maestranza
*
tout chez lui tient
dans la voix seul vrai repère
de l’écriture et
des écrivains
il y a bien
un chant
une musique
qui faribole sans la moindre once
de culpabilité avec
des graves ironiques et
d’immoraux aigus
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