dès que l’esprit se met en branle
le Tao est perdu
dès que l’esprit s’arrête
le Tao est visible
le passé est scories
le futur est imaginations
tous
deux forment le cadavre
du connu
lorsque le présent est vécu
dans la dimension
du connu le couvercle
du cercueil est
déjà refermé
le présent est inconnu et mystère
le bambou plie au vent
la rivière coule
le sage vit comme il advient
au mieux
sans conditions
dans l’ouverture à ce
sans conditions
réside
une joie subtile et pure nectar
du Tao
A l’occurrence
de chaque advenir au bien comme au mal il
dit
juste ce qu’il fallait
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