en moi s’ébroue
un delphinarium nocturne
ça commence par une sensation qui vient
dans la nuit comme
dans la bouche
et ma langue
ayant brillé s’est enfoncée profond en moi
épousant le chemin
du sang
petite torche
de parole à la main
le poète nous guide
dans un entrelacs
d’images
de rêves
de souvenirs proches et lointains
impossible
de ne pas être embarqué par les dauphins que nous sommes
désormais au milieu
d’un bain
de vapeur
parlant la langue
des briquets
et celle
du frottement peau contre peau
Aristov sait les impouvoirs prodigieux
de la langue il ne cesse jamais
de dire au plus près
de ses limites
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