on ne comprend rien
mais on sent tout
comme
un chien on sent la peur
le tonnerre
l’apaisement
la rivière
la frénésie sexuelle
l’obélisque de Wellington
les conflits de l’humanité avec elle-même
le dialogue avec le géant
le tragique
du mythe comme le comique de l’Histoire
la fabuleuse séquence du
gardien du musardéum
on finit par reconnaître des sons
les vagues
par repérer des mots
en général les sexuels
et même par rire franchement de certaines saillies
ce qu’elle attend c’est que le temps se mette adieu Voilà elle va venir maintenant la voilà elle vient paisible comme un oiseau de parodie elle péripatte en titienne port-épique en sautîlant avec un cuicui de quoiquoi qu’elle béguibagoûte du bouc de son bec dont le flic flac éflobouse d’archibourdes les paxottises de son illuverbe un grain par-ci un grain par-là pousse-pousse plein de puces
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire