tumulte en dedans
la sève extrême des crânes
j'habite dans la lumière tardive
lumière tardive sur
une page
temps dénoué
des tresses de chants en surface
dont la morsure
s’éffrite dans le bleu
regard pris dans l’œil strié
infinie lenteur de la lumière
toujours plus noire
feulements secs de gerçures intimes
radiées
durcies
les tons s'éparpillent
strates primaires
mines alertes
une cacophonie de formes
débute dans le ciel
caillasse
face brisée dans l’apparente disparition de la mer
roulis des crêtes suspendues
un appel longue distance
éclat
amplifié
avalé
spectacle des nuages et averse intermittente
interférences
l’orgue des ombres
au sein du feu
un signal vacille
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