tout ce qui commence a une vertu qui ne se retrouve jamais plus une force une nouveauté une fraîcheur comme l'aube une jeunesse une ardeur un élan une naïveté une naissance qui ne se trouve jamais plus
l’aube
est l’heure de l’ouïe fine
l’
aube arrose les rues
d’
une poussière de siècles
à
l’aube
le monde devient
une nébuleuse primitive…
c’est
pourquoi on
éprouve
un vertige
cotonneux incompréhensible avec
perte de connaissance…
et puis
on récupère tout
à l’aube
on dirait que toute la ville
s’est incendiée et que ne restent
que les façades sans rien
derrière
à l’aube d’été
il y a
des martinets
qui l’annoncent
des martinets
qui rayent comme
une bague
la vitre du silence
des minutes de leur veille
l’aube est
la première heure du jour
l’heure blanche propice à l’aubade
qui deviendra
sérénade
quand le soleil aura fini son tour du jour
pour laisser place
à la nuit
*
l'espoir
c'est
l'aube incertaine
sur notre but sérieux
c'est
la
dorure lointaine
d'
un rayon mystérieux
Victor H
Les Rayons et les ombres
*
métaphores-comparaisons-etc
le ciel est d'
un blanc froissé
comme
une aube abandonnée
dans les angles morts
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