et les jours
ne sont pas assez remplis
et les nuits
ne sont pas assez remplies
et la vie s’enfuit comme
une musaraigne
sans froisser l’herbe…
nous voulons atteindre à la rigueur de la beauté
mais comment retrouver la beauté
quand c’est l’esprit
qui l’emprisonne
sans qu’elle puisse lui
échapper
?
je cherche l’or du temps
Tout porte à croire qu’il existe un certain point de l’esprit d’où la vie et la mort le réel et l’imaginaire le passé et le futur le communicable et l’incommunicable le haut et le bas cessent d’être perçus contradictoirement
il y a en tout cas
un moment
où rien n’est plus comme avant
un grand mouvement de nuit vient d’allumer amoureusement la mer et le ciel
mon hôtel sept étoiles
est à la Grande Ourse et comme le Chinois sans fond
je reste uni à la Mère
cette Mère du Chinois c’est évidemment la Voie ténébreuse et impénétrable à laquelle il s’identifie le plus possible.
elle reste vierge et elle ne meurt pas.
ce n’est pas telle ou telle mère biologique bien qu’il puisse arriver qu’elle s’incarne fugitivement pour le plus grand bien de son embryon
Qu'aujourd'hui c'est à dire maintenant à cet instant ne soit plus coincé entre hier et demain entre la mort passée et la mort à venir : avec de l'imagination l'homme peut trouver sa voie que ça soit d'écrire un poème dada ou de labourer un morceau de terre seule importe la victoire renouvelée de la vie sur la mort
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