pendant que le soleil couchant fait des ombres parlantes
elle est en proie à
une lutte intérieure
qui lui met son imperfection
devant les yeux
se rappeler ses fragilités
non parce qu’on les aime
mais parce
qu’on aime
quand on aime
c’est pourtant malgré soi
se dit-elle
bon
sous ses yeux ébahis
le paysage se détache en lignes et en surfaces
limpides
la mer le fleuve
les crêtes font des vagues rassurantes
le ciel a ses circuits
le charme est infini
lorsque sans effort
sans intention
elle laisse toute chose librement apparaître et se déployer
dans le silence
la grande paix apparaît
reflet
de la conscience
ce qu'elle
est
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