il y a
une image miroir
de moi dans l’univers sans fond
toujours à deux degrés d’où je me trouve
je
l’ai presque
éprouvée parfois…
je
n’ai épargné
ni vision ni écoute
dans ma quête exploratoire
pour la retrouver
pourtant
j' ai sombré dans
un océan de molécules
des répliques
banales des unes et des autres
et puis
une étendue de doubles hélices
fleurissant et se desséchant
de façon fugace
*
les courbes
de croissance sont invisibles
sauf aux étoiles
elles apparaissent
comme des ondes émeraudes
qui s’amplifient
faibles
puis robustes
s’essorent à merveille
et puis plongent
de plus en plus proche
de zéro
exactement
comme ce que révèle
la fréquence des nombres premiers
elles terminent
dans le déclin comme
je termine dans la solitude
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