douce détresse de l’automne
des abois très lointains
une échauffourée
de nuages
comme
un remuement
de souvenirs qui se cachent
&
la lisière
des peupliers pour donner figure
à la lumière qui va venir
Hæres
dans
un lieu
déjà labyrinthique
la perte des sens amène à se perdre
et tout devient objet
de découverte
ce pourrait être
une hypothèse souple
un transfert vertical par jour de grand vent
le temps
n’est pas plus lié au Je
que l’espace ne l’est aux choses
encore moins est-il
objectif et le temps subjectif
la partie
de vous-même qui veut changer
les choses
est
celle-là même
qui aurait besoin d’être
changée
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