voilà l’air
mais
il est sans paroles
les mots ne sont que spéculation
du latin speculum
miroir
ils cherchent et ne trouvent pas
le sens de la musique
la ville est toute en longueur
pour ne pas froisser
les lignes
de l’eau
pas nécessaire
de se développer toujours
on peut l’imaginer dépourvu
de tout corps
tel
qu’il aurait voulu
être
quitte à se tenir à l’écart…
devenir lent...
les amours
coulent sans penser...
une place
pour l’inattendu...
pour ce renversement des valeurs...
pour quelque chose d’imprévu...
vivre
toujours
avec cette
chaise à côté
de soi pour que vienne
s’y asseoir
l’inconnu le clandestin
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