l'avare ne dit point à demain
la fortune
il prend pour amasser la rencontre
opportune
il
abandonne
au temps son
esprit et son corps
le temps
est son grand bien
le fond de ses trésors
de
notre illusion
l'oubli du temps dérive
de nos sens enchantés la fausse
perspective
nous montre de bien loin la mort et
le tombeau
et
l'homme
après
un siècle
à mourir est nouveau
ainsi perdant les jours et comptant par
années
cent ans dans son erreur ne sont que
cent journées
le
temps pousse le temps
d'
un insensible effort
et vivre c'est toujours s'approcher de
la mort
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire