homme
trop partagé
possède-toi toi-même
fais servir tout le temps à ton bonheur suprême
chaque instant recueilli
te vaut l'éternité
ne perds point tant de biens
après la vanité
je me promène
une heure le matin
trois heures l'après-midi
à pas vifs
le même chemin jour après jour
il est assez beau pour cela
quatre heures de marche par jour
voilà comment ça s'écrit
à pas vifs
toujours le même chemin et jamais le même
éternel retour du chemin
son histoire
touche à sa fin
les feuilles de l'épinard se sont repliées
leurs tiges forment
des coudes
des mots pour tomber à la renverse et marcher à reculons en broyant du noir aux côtés des âmes errantes dérégulatrices de l'autre monde amputées de langage ou de sons et dotées seulement du don de hantise
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