plutôt que la rigidité propre du bois
le tronc fait
paraître
une élasticité charnue
sous l’effort
du gras cylindre de fibres qu’elle enserre
la gaîne éclate
et l’écorce rude
divisée en écailles pentagonales
par de profondes fissures
d’où suinte abondamment la résine
s’exfolie en fortes couches
et si
par la souplesse d’
un corps
comme désossé
la tige cède aux actions extérieures qui
violentes
l’assaillent
ou
ambiantes
la sollicitent
elle résiste par
une énergie
propre et le drame
inscrit au dessin tourmenté
de ces axes est celui du combat pathétique
de l’Arbre
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