IL
FAISAIT
UN TEMPS DE TEMPS
au milieu du XIXe siècle
la physique entre en crise et même en
turbulence
la
thermodynamique
apparaît
et
elle surprend
*
mais
comme la vie est
pour l’essentiel et de façon exaspérante
une série d’erreurs
de mauvais choix de bêtises
d’accidents et d’incroyables coïncidences
tout se déroula comme
il se devait
je m’invente
une vie en mirage
tu fais de même
je fais semblant de croire à la tienne
tu fais de même
mon illusion renforce la tienne
la tienne la mienne
et ce que nous appelons réel
tient à ce consensus cette illusion commune
et comment se défaire de ces illusions
les exposer au regard de qui lit sans se défaire
de celles que le roman fait peser de tout le poids
de ses traditions
?
partir des illusions
des croyances qu'on rectifie peu à peu
comme Dostoïevski raconterait
une vie
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