à peine esquissée
la
question
suit les détours
d’
un labyrinthe
qui
ressemble à celui
d’
une oreille
y a-t-il
un chant
qui
nous
console
?
le
fonctionnement inaperçu
d’
une valeur frivole
les oiseaux
et les souvenirs
qui m'épient le matin
cachés dans les broussailles
une
dialectique
d’
un
côté
une galactique
de l’autre
hétérogènes
et cependant indiscernables
dans leurs effets parfois jusqu’à
l’hallucination
je veux
apprendre de ce qui ressuscite
cette
déclaration qui l’a signée
?
qu’a-t-elle engagé
?
un fou
un fou
frappé par
la malédiction du ciel
chante humilié
dans
un coin
que reste-t-il du savoir absolu
?
de l’histoire
de la philosophie
de l’économie politique
de la psychanalyse
de la sémiotique
de la linguistique
de la poétique
?
du travail
de la langue
de la sexualité
de la famille,
de la religion
de l’État
etc.
?
que reste-t-il
à détailler du reste
?
pourquoi
ces questions
en forme de colosses et de fleurs
phalliques
?
pourquoi
exulter dans la thanatopraxie
technique de l'embaumement des cadavres
?
ses chansons parlent d'anges et de choses
qui coûtent la vie
à l'œil humain
la vie
pourrit à ses pieds
comme
une rose
J’
en parlerai donc
d’
un ton
apocalyptique
en philosophie
à commencer ainsi
un discours
semble
promettre
annoncer ou prédire
mais s’engage-t-il
à parler de toutes ces choses
l’intonation
l’apocalypse et la philosophie
?
peut-être
déclare-t-il seulement
un ton choisi
ce jour-là
pour l’adresse
il
est déjà
tout près de la tombe
lorsqu'
une
Princesse passe
à côté
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