la
sculpture
de
Louise Bourgeois
No exit
est inspirée d’un souvenir d’enfance, lorsque Louise Bourgeois se cachait sous les escaliers pour espionner son père.
Il s’agit d’une cellule représentée par les panneaux métalliques qui entourent un escalier en bois très raide s’élevant presque jusqu’au sommet du panneau.
À l’entrée de l’escalier, deux boules jaunes.
La cellule est ouverte, sans toit, ni même de fermeture, qui n’aboutit à rien, mais nous avons tout de même une impression d’enfermement renforcé par les deux boules qui semblent obstruer l’entrée.
On hésite d’ailleurs à pénétrer à l’arrière de l’escalier qui parait absurde, puisqu’il mène nulle part.
Pas d’issue comme l’indique le titre de l’œuvre : No exit.
L’artiste a suspendu dans une cache sous l’escalier, deux cœurs en caoutchouc.
Nous sommes condamnés comme Sisyphe à rouler une pierre à un sommet qui dévale aussitôt et l’oblige à recommencer de nouveau.
Sans issue de secours, porte de sortie.
Nous sommes emprisonnés dans
nos souvenirs,
nos secrets,
notre passé et ne pouvons pas en sortir.
No Exit
Louise Bourgeois
1989 à la Fondation Louis Vuitton
dans le cadre de l’exposition
Cindy Sherman
Retrospective & Crossing Views
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