le
discours
dominant d’aujourd’hui
est celui
d’
un humanisme sommaire
renaissant
de la ruine des grandes idéologies
cet
idéalisme
ignore la conscience tragique
que l’expérience artistique ravive au contraire
à tout coup
d’où
la violence
de ce que l’on pourrait
appeler
la surprise du mal
pour
un corps
social
symboliquement
démuni
quel sens
peut avoir aujourd’hui le fait d’écrire,
d’entrer dans l’invention d’
une langue
?
qu’est-ce
pour un écrivain
qu’être moderne dans
l’afflux d’un présent insensé
après la mort des avant-gardes et la fin
des utopies
?
qu’en est-il
de ceux qui dans la tradition
de Rabelais
de Sade
de Rimbaud
de Bataille ou de Queneau
maintiennent
l’exigence de faire merder
ou plutôt
comme aurait dit Jarry
merdRer
la beauté convenue
la pensée pré-pensée
et les chromos de l’humanisme
contemporain
?
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