quelque chose
a tapé à la vitre de ma chambre
sans la moindre présence
de vent ou de pluie
j’aperçus
dans l’obscurité
les buis
les lierres
une fosse de sel
deux éblouis
un nuage
est-ce un rêve
?
un épuisement de la pensée
?
il faudra aller plus loin
un ruisseau
serpente entre de petits rocs
et sur les mousses et les lichens
le Lagopus muta helvetica
un Lagopède des Alpes
la maison
était tranquille et le monde était calme
le lecteur devint le livre
la poésie
vient parfois sans qu’on y mette
la main
les vagues
tour à tour s’en vont et s’en reviennent
le vent et la gelée
s’accroissent puis déclinent
le ciel
garde sa réserve spirituelle
J’écoutais
la rivière puis le vent
et je l’observais qui faisait se mouvoir
les grosses branches
sombres
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