après avoir épuisé mes ruses
je suis
gagné par la fatigue
je songe
à mes multiples escales à Paris
et à ce que j’aime toujours dans cette ville sans pareille
à sa vie
à son charme et ses beautés
je suis malmené
ma silhouette s’affaisse
je tire la langue
mes membres raidissent
le pardon est un échange
si
je jette
un regard rapide sur ces foules,
je ne verrai que des déplacements
dans un sens ou dans un autre
c’est toujours
une alternance
frénésie et doute enthousiasme et à quoi bon
la plénitude sereine des possibles
le vent semble me porter
monter en flèche vers la surface
pour échapper à la pesanteur
posséder est en soi
une perte pour qui se voue à l'oeuvre du temps
penser les bas par les hauts
c'est dans l'écriture
que je peux vraiment partager quelque chose
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire