cette histoire
a commencé sans début
on peut se souvenir de Tchouang-tseu
fais plutôt par toi-même l’expérience du non-limité
évolue là où ne se fait encore
aucun commencement
contente-toi du vide
il y a
le vide du temps qui enveloppe
tout
entre
maintenant et désormais
le temps fut-il
le temps sera-t-il vide
?
nous n’avons aucune prise
personne
n’est capable de se souvenir
d’
un seul jour de sa vie
il faut se contenter
de bribes
de ce qui est resté imprimé
du dérisoire qui cache la forêt
comment
pourrais-je donc regretter quelque chose
moi qui ne me suis jamais attaché
à rien
?
Tchouang-tseu
veut faire de l’esprit
un miroir
qui accueille
tout
et ne conserve
rien
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