celui
qui désespère trouve l’homme éternel
et en lui
nous sommes tous égaux
au pied de la colline
le
bruit
d'
un joli ruisseau
où
les enfants jouent
ici
n’attendez pas
de réponses
de flatteries de vos petites propriétés
de vos qualités
de vos sentiments communs
qui
ne sont pas à mépriser mais dont le poème
n’a que faire
le poète
comme Ulrich de Musil
est sans qualités
l’histoire est là
violente
il faut prendre le risque
de la parole sans possible confort
accepter
les intervalles et l’aléatoire
bientôt c'est
la mer
alors tout
discours
est contre tout
discours
comme tout discours idéologique devra détruire toute idéologie
c’est l’enjeu
du réel
du poème
de la liberté
le monde est
présent
il est
impermanent
le monde se pénètre
le mieux là où
il se dilue
infinies variantes
parce que l’infini n’est pas ailleurs
qu’ici
sans entraves la présence toujours naissante
parole toujours reprise
c’est le temps
tout est temps sinon quel poème
l'éclair
j'écoute le cri du
il y a encore de la
lumière sur
les ailes de
quand
une fiction
devient visible en tant que
telle
elle commence
à se dissoudre ou à disparaître
je descends aux
J'ai entendu la
cloche de
j'ai vu le champignon de
la pureté
j'ai créé l'oubli
la finesse
c'est l'emploi de termes qui laissent beaucoup
à deviner
je porte
les fruits rouges
à ma bouche
et
leur
douceur est
d'
un autre monde
une pensée ravagée de
lumière
un maître peut s’arrêter
un maître sait s’arrêter
un élève ne s’arrête jamais
les serpents vivent dans
les cellules de
l'air
l'ébriété monte des
jambes de
femmes et je pose les
lèvres dans
je
n’ai
rien à voir
avec la littérature
mais je suis très capable au besoin
de m' en servir comme
tout le monde
leurs liquides
cueille la fleur de
l'agonie
humide est
la cendre que j'aime
une écriture
dont la fonction n'est plus seulement de
communiquer ou d'exprimer
mais d'imposer
un au-delà du langage
qui est à la fois l'Histoire et le parti qu'on y prend
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