sur
le tintement des marchés se calquent
les respirations
les mots ordinaires
se masquent d’oubli s’ils ne recherchent
leur écho
en offrande
incolore leur mort publicitaires ou politiques
les messages
substances
subversives à qui se joue
du spectacle
fadeur
quand l’individu commande
devient
électrique le règne
d’
une littérature
poésie
qui ne s’accommode d’aucun
pouvoir
un
objet
cloisonné
à
une
catégorie marchande
un bon livre
une
forme
séculaire
l’ennui et les pages se tournent
et se tournent
doucereux
les temps immobiles
les temps mensongers
les temps
trahison
le mouvement des temps
ce qui se décompose
n’attend que sa célébration
la littérature
poésie
est
une
impossibilité
de dire
que la littérature poésie
est
la littérature
poésie dézingue des nuages
la littérature
poésie
en multitude de littératures
poésies
la littérature
poésie devance l’aurore
la littérature poésie
n’est pas
un contempteur
de sa révolte
la
littérature
poésie lanterne
la littérature
poésie dynamite
toujours
autre les lettres
et pourtant proche leur
résonance
les mots
prennent exemple sur la fusion
nucléaire
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