Takashi Murakami
c’était
un flux
un ton
un tronc
une racine
qui définissait le point d’ancrage
de l’harmonie
la seconde représentait
la mélodie et ses chemins sinueux
elle
naissait de la première
lui passait dessus
dessous et comme aimantée
revenait toujours
sur elle
il
me disait
qu’il voulait jouer
ses accords préférés
à l’intérieur des intervalles
qui ressemblaient aux montagnes
des indiens d’Amérique
tout l’intérêt de la reprise
d’
une image
d’
un son
d’
une idée ou
d’
une œuvre
réside
dans l’appropriation et la transformation
plutôt que dans la réédition
ainsi ne crée-t-on jamais seul
s’approprier
c’est trahir
renouveler l’interprétation
c’est revitaliser
du sens
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