le monde n’existe pour nous que comme horizon offert totalité ouverte et toujours trop vaste alors que la présence est ce point d’intensité où la conscience touche réellement quelque chose
le monde déborde la présence condense
entre
les deux se tend la vie
une oscillation
entre
le diffus et le précis
entre
l’immense et le vécu
le monde est ce qui enveloppe
la présence ce qui brûle
la solitude
est
la chambre intérieure
où
l’être se reconnaît lui-même
sans témoin
lieu originaire
où
naît la voix
la relation
elle
est
l’ouverture
qui risque cette voix vers un autre
qui transforme la solitude en partage
l’une resserre l’autre dilate
l’une fonde l’identité l’autre la déplace
la tension entre solitude et relation est la respiration même de l’existence
se tenir assez seul pour être, assez ouvert
pour devenir
Tension Conceptuelle
TC
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