froide est la lumière
plus froide encore la pierre devant la porte
le vent y dépose des murmures anciens
échos de pas qui ne reviendront plus
pourtant sous la pierre quelque chose veille
une braise lente
une mémoire d’aube
quand le jour consentira à se taire
elle s’élèvera
discrète
comme
un souffle de vie revenu du silence
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