dans la phase terminale
de sa planète l’être humain vit
de plus en plus
dans des paradoxes
plus le temps va vite
plus il est lent
plus l’espace grandit
plus il se centre
plus la mort est proche
moins elle fait peur
la vue et
l’audition diminuent mais s’affinent jamais
l’odorat
le toucher
le goût n’ont été si précis
la mémoire accuse ou se félicite
le sommeil est lourd
les rêves légers
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