au-delà du ciel sous la terre
je t’aimais
avant même d’exister
l’obscurité nous a de nouveau mis à la dérive
ma vie
une goutte d’encre dans une nuit sans fin
il n’y a pas de fin
seulement les sommets enneigés des montagnes
pas
de mouvements
sauf de petits mouvements
de nous la mer
n’a cure
il n’y a pas de fin
seuls les glaciers meurent
il n’y a qu’un seul
espace
infini
la frontière lui donne forme
Steger
un soupçon de lune
pas trop
doux cris de sommeil
nuits chaudes
noir clair de l’été
l’exactitude obstinée de la mémoire
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