l'univers
tel qu'il s'offre à nos yeux
ne
représente
qu'
une des myriades de sections possibles
le monde
disait-il
est comme un livre
de ses feuillets innombrables
nous ne voyons que celui auquel il est ouvert
***
une fontaine nouvelle
s’écoule dans le vide et l’obscurité
le haut est léger et froid
le bas est noir et tiède
le large s’étend
le long s’étire
le vaste s’ouvre
l’infini se referme
la nuit est parfumée
*
comment vais-je mourir
aussi brusquement qu’apparu
dans
un demi-souffle
une rose sur le ventre
délivré par une fée
né et mort
au même instant dans l’articulation
de la phrase
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