ce voyageur ailé
comme il est gauche et veule
lui
naguère si beau
qu’il est comique et laid
au
dessus
des étangs au
dessus
des vallées
des montagnes
des bois
des nuages
des mers par
delà le soleil par
delà les éthers par
delà les confins
des sphères étoilées
élévation
à en croire Brueghel
c’était jour de printemps quand Icare sombra
un paysan labourait son champ
tous les figurants du grand cérémonial
de l’année étaient
fringants
effervescents
près
du bord de la mer affairée de son flot
suant sous le soleil
qui liquéfiait
la cire des ailes
accessoirement survint au large
une éclaboussure assez imprécise
c’était
Icare dans les eaux s’abîmant
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