Comble d’un bleu vêt un ciel nu
Paru
Un ciel sans monde
Jamais oiseau n’y fut
Foudre n’en tombe
Nuages lents ne s’y confondent
Un ciel me plaît
Mais parce que mort y abonde
Je m’y en vais comme l’intrus
Et comme un mort j’y suis partout le bienvenu
il faut lire presque à haute voix pour y croire
le lecteur y trouvera de l’hermétisme du réalisme du lyrisme de la bouffonnerie et de la gravité de la médiocrité et des grands sentiments un bariolage assurément mais lié dans un mouvement que le personnage-poète provoque d’une voix reconnaissable subtile et farouchement vivante
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