le matin
le soleil raccourcit les distances
les yeux
portent loin et tout près
l' œil
est comme dans l' œil
de sa perle
close
je tiens le globe
et de même que
dans la nuit
le cercle se referme et se met à plat
chaque matin-perle roule dans sa nacre
dans sa cornée
comme
un dé
là-bas
je vais le toucher là-bas
l’horizon
avec la main
avec une main mentale
mais en même temps la fleur
devant moi
cette rose
s’enlève avec
un fracas silencieux
il y a un soir
il y a un matin
une racine d’obscurité
une autre de clarté
ilya
les étoiles
filantes sont comme
des lys
d’or
je suis
dans l’anticyclone sec
ami
des poumons
des contours
la lutte
pour l’espace et le temps
ne s’arrête pas
une seconde
je suis au sud
je regarde au nord
droite
rose léger
le soir
gauche
couchant rouge
nuit d’ardoise
écrire
directement là-dessus
à la craie
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