Nietzsche
a
abondement sollicité les animaux
dans
Ainsi parlait Zarathoustra
les bêtes humaines disent l’humain
le trop humain
la dénégation de l’autruche
la veulerie du buffle
l’agenouillement de l’âne
la ruse et l’hypocrisie du chat
la servitude volontaire du chameau
la servilité du chien
la grossièreté du cochon
la lourdeur de l’éléphant
la mesquinerie de la fourmi
la rancune des mouches
l’opportunisme des sangsues
le ressentiment des tarentules
la méchanceté des vipères…
les bêtes surhumaines sont
un contrepoison aux bêtes humaines
la félicité
de l’aigle au regard perçant
la paix
dans l’affirmation dont sont capables les colombes
le volontarisme
du lion qui dit je veux
l’éternel retour
exprimé par le serpent qui se mord la queue
le sens de la terre du taureau
le bestiaire nietzschéen
dit la pensée
de
Nietzsche
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