pour
Nietzsche
vivre
dans la joie revient à être ivre
de joie
mettant dos-à-dos le bonheur platonique d’un Socrate et l’hédonisme démesuré de Calliclès Nietzsche va penser la vie à partir de la santé comme terreau de la joie acquiescement inconditionnel à la vie qu’Albert Camus décrira dans Noces
toute négation contient une floraison de oui
dès lors il est clair pour notre auteur que réjouir le corps c’est avant tout le faire jouir
manger danser nager marcher humer respirer dormir aimer
sont autant de palliatifs à la douleur de vivre et l’angoisse de penser c’est-à-dire des nourritures philosophiques en tant que la philosophie trouve dans la douleur et l’angoisse son tremplin et son impossibilité
c’est pourquoi il est de bon ton de revenir sur une notion majeure sous laquelle la philosophie a souvent flanché par laquelle elle s’est souvent laissée aveugler par son flou caractéristique
le bonheur
après le diagnostic et la généalogie il est nécessaire de restituer la santé de l’humain et de la culture de la philosophie et de toute vie consciente
pour ce faire l’amor fati constitue chez Nietzsche le fondement et l’origine de surmonter toute croyance en un bonheur toujours source de désespoir et de déception
Aime ce qui advient
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