il ne s’agit pas
de combler ou
de déplorer mais
de
décrire l’absence
de faire s’ébranler le silence
de la langue
selon moi
le poète est
un guetteur involontaire
de notre quotidien qui en retient ce qu’il veut en retenir
un nombre infini d'univers joue dans la conscience
le jour prend la pierre
la date inscrite obscurcit la pierre jusqu’à ce que le nombre
s’inversant
fasse pierre
renversement
du corps
dans la pierre
le corps s’empierre
l'absolu est si vaste que
d'innombrables mondes
dansent en lui comme
des cailloux
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