génie féminin ailé qui vit
dans les airs
génie
nymphe
sylphe
pâle et mince comme
une sylphide
tu marchais au fond de nos bois...
la jeune sylphide amoureuse d'un humain l'entraîne dans sa forêt peuplée d'esprits voltigeants l'amoureux veut aborder sa belle sylphide faisant miroiter la jolie écharpe aux yeux de la sylphide il l'en enveloppe hélas les ailes délicates tombent des épaules qu'est une sylphide sans ses ailes défaillante,elle meurt
femme svelte élancée d'une beauté fine et gracieuse vous n'avez pas vu cette beauté divine Milord une sylphide une nymphe une fée
horreur je me souviens je me souviens oui ce taudis ce séjour de l’éternel ennui est bien le mien voici les meubles sots poudreux écornés la cheminée sans flamme et sans braise souillée de crachats les tristes fenêtres où la pluie a tracé des sillons dans la poussière les manuscrits raturés ou incomplets l’almanach où le crayon a marqué les dates sinistres
et ce parfum d’un autre monde dont je m’enivrais avec une sensibilité perfectionnée hélas il est remplacé par une fétide odeur de tabac mêlée à je ne sais quelle nauséabonde moisissure on respire ici maintenant le ranci de la désolation
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