un jour
un lendemain
un jadis suspendu
à l’aurore
un front
où se module les traversées
je notais
les intervalles
ce n'est pas le poète qui est poète
c'est seulement
le lecteur
*
ce printemps
je me tiendrai
à la fenêtre
je regarderai
tomber
la pluie
sur la terre
du jardin
on introduit ainsi
une visée absente du livre
vivre aurait
un but
il y aurait
un destin
il écrit
pourquoi
mille
?
pour ne pas en finir
on ne peut en effet en finir
les livres lus s’accumulent
les mots entendus se recouvrent
chaque jour est
un commencement
toute vie s’invente à chaque moment
le dernier poème
mille
le rappelle
qui
peut dire
que le
monde
est déjà
découvert
?
les nuages
ont
une façon
de nous laisser
là
assis
en nous
disant
bye bye
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