voici donc les longs jours
lumière
amour
délire
voici le printemps
mars
avril au doux sourire
mai fleuri
juin brûlant
tous les beaux mois amis
les peupliers
au bord des fleuves endormis
se courbent mollement comme de grandes palmes
l’oiseau
palpite au fond
des bois tièdes et calmes
il semble
que tout rit et
que les arbres verts
sont joyeux d’être ensemble et se disent
des vers
le
jour naît couronné
d’
une aube
fraîche et tendre
le soir
est plein d’amour
la nuit
on croit entendre
à travers
l’ombre immense et sous le ciel béni
quelque chose d’heureux
chanter
dans l’infini
Victor H.
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