extérieur chambres
un palais de mémoire
oiseau du dedans
moineau
papillon
phalènes
on n'entendait plus que le frôlement des étoffes légères
le vol des grandes phalènes
qui venaient effleurer de leurs ailes
la flamme des bougies
oiseau du dedans
moineau
papillon
phalènes
incarnent ces êtres
qui volent
de texte en chambre et de chambre
en livre
ils contournent les murs
se glissent entre les portes
inventent des passages qui permettent au vent
souffle invisible et immense
de s’immiscer
dans nos palais intérieurs
au plaisir et à gré le vent
ouvre ainsi
une fenêtre
sur
un blanc symphonique
qui n’a rien à voir avec le vide
les miroirs
sont faits pour être traversés
de même que la langue ne peut ni ne doit
être privée de poésie
*
Ophélie
je croyais
une phalène dans la nuit
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