un pays imaginaire
s’il y a lieu
c’est d’abord un silence
le cas échéant
un temps en suspens
une lumière rasante qui souligne le paysage
l’absence de mouvement
la nostalgie de l’infini
c’est
un privilège
une chance inouïe
une occasion à ne pas rater
entrer dans ce repli du monde
sens unique
ne pas trouver son chemin dans
une ville
ça ne signifie pas grand-chose
une ville comme on s’égare dans
une forêt demande toute
une éducation
c’est
une histoire en chute libre
dans ma mémoire
un tapis poussiéreux
mieux vaut être borgne debout qu’être aveugle à genoux
un soir d’aubépines en fleurs
ne pas assister à ses propres coulisses
c’était
un vélo Peugeot bleu à trois vitesses
sur le sable
ces signes énigmatiques
il faudra les déchiffrer
avancer fuir encore
on le reconnaît au toucher
des visages
des visages qui me voyaient
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