que se passe-t-il
quand il ne se passe
rien
?
tout se déplace
se dérobe derrière les mirages et
les formes des nuages
marcher
est sans doute la première forme
d’écriture
dérives et divagations
un paradoxe
quelque chose
qui n’en finit pas d’advenir
des traces
sinon dans le visible du moins
un bruit
un murmure
un bourdonnement
une odeur
une émanation
une effluve
un parfum
rien de fixe
rien de vraiment tangible
que l’instantané des apparences
de ces durées étirées naissent d’étranges silences
de longs grondements
assourdissants
dans cette lumière
des heures où semble rêver l’invisible
dans la lenteur
l’appel
des hautes lumières et
des forts contrastes
une forme de révélation
de flamboiement
de miroitement
de chatoiement
de scintillement
de papillotement
de perceptions
de disparitions et d’ombres portées
le monde est flou
?
vision
venue
éclosion
manifestation
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