elle s'ajuste à l’indécis
le
vertige
d’
un ralenti
le tournoiement des figures
la douce agonie des contours
la lente défaite des images
le miroitement de la rumeur
le scintillement des particules
elle s'ajuste à l’indécis
elle consent
à la dilution des corps et des paroles
ce matin de belle humeur
elle se sentait plus légère que le monde
où était l’erreur
?
le monde n’avait pas changé
pourquoi cette joie inattendue
et quand
se dissipera-t-elle
?
nous parlons
de choses toutes proches
si difficiles maintenant à imaginer
tant le temps fou
les ont profondément
enfouies
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