roucoule
tout le temps la grille
s'ouvre
une sorte de printemps
s'ajointe à la ménagerie motorisée
la cage
est plutôt mélancolique
ces jours-ci
le calme bouquet
s'affole au contact de la terre
après
un peu de temps
cela se compte en secondes
l'humidité s'infiltre
de roucoule à glougloute
il n'est que le temps d'inspirer
en vérité ce sont des souffles
mais ceci est
secret
comme toutes ces choses
qui se cachent en voile de fond
les envolées rondes et régulières
les marches de béton froid
le ballast apeuré
autant de retournements seconds
cailloux contre cailloux
bec et bec...
le champ de l'apparition
s'ouvre
de formes toujours plus riche qu'il nie parait
plus que d'espaces
il faudrait parler de couches ou de dimensions
travaillant toutes à la dit-mension
du ici
*
ce un
et deux
et trois
qui toujours vit
et toujours règne en trois
et deux
et un
non circonscrit
et qui tout circonscrit...
je me suis fixé dans
une espèce de niche dans
une barque qui a navigué
quarante jours
quarante nuits
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