lève-toi
fumée amère...
j’ai
descendu
d’innombrables marches
de brume et de brouillard...
elles
se retiraient sous mes pas
en gémissant...
je suis
arrivé aux confins de
la terre à son centre si le néant a
un centre...
la bête dormait...
elle
ne se réveille
qu’à l’approche de la peur et je suis
sans peur...
le pire est déjà arrivé...
tu m’as quitté...
mais je te rattraperai.
aussi loin
que tu ailles et même
au-delà des enfers dans le chaos
d’un ciel sans étoiles...
C’est abrüpt
Le mot se disperse dans l’obscur
et il ne nous reste plus que des livres
à jeter au monde pour manifester rêves et hurlements
Nous nous organisons autour de textes
qui s’agitent et se révoltent
s’altèrent en antilivres
s’échouent en partage
Nous fabriquons de la transdialectique
et trafiquons du papier
nous prenons note d’une cyberpoétique
dont le verbe fomente l’erreur
au cœur du réel
Il bruit
Nous sommes à l’écoute
je suis à l'écoute
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