une tête
polaire hydrophile
et des queues aliphatiques hydrophobes
le jour
je m’égare
sur de grandes bruyères terminées
par des forêts
peu de chose à ma rêverie !
une feuille
séchée que le vent chasse devant moi
une cabane
dont la fumée s’élève dans la cime dépouillée
des arbres
la mousse
qui tremble au souffle du Nord
sur
le tronc
d’
un chêne
une roche écartée
un étang
désert où le jonc flétri murmure !
un être humain
peut ressembler à l'impression
qu'
il se fait
d'
une petite partie de lui
quand
doit on briser
les chaînes qui nous oppressent
?
quand
doit on poser
les limites du raisonnable
?
jusqu'où
?
dans quelles proportions
?
je vous le dis
il n'y a pas assez d'amour
le silence
a aussi son bruit
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