et
de même
que
l’anse
tout en étant disposée à remplir
son rôle pratique
ne doit pas briser l’unité formelle
du vase
de
même
l’art de vivre exige
de l’individu
qu’il préserve son rôle
dans l’unité organique close
sur elle-même
du cercle restreint
et
qu’en même
temps
il serve les buts de l’unité plus large
tout en aidant par ce service
à l’insertion du cercle restreint
dans celui qui l’entoure...
peut-être est-ce là
la formule de la richesse de la vie
celle des hommes et celle
des choses
cette richesse en effet réside
dans
la multiplicité de leurs appartenances
dans
la concomitance du dedans et du dehors
dans
l’attachement et la fusion
d’
un côté
qui sont en même temps libération
parce qu’ils ont
comme pendant attachement et fusion
d’
un autre côté
en effet
notre âme
ne s’accomplit que dans la mesure
où elle participe entièrement
comme élément nécessaire
de
l’harmonie de
l’
un
et
en même temps
pénètre
dans
les imbrications et significations
de l’autre
non pas
malgré la forme que cette appartenance
lui impose
mais au moyen
d’
elle
comme si
elle était
le bras que l’un de ces deux mondes
le réel ou l’idéel
tend vers l’autre
pour l’appréhender et se l’attacher
tout en se laissant appréhender
et attacher
par lui
Georg Simmel
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