dans
la chambre de ton esprit
croyant te faire des serviteurs
c’est toi probablement qui de plus en plus te fais serviteur
de qui
?
de quoi
?
eh bien cherche
cherche
ne te livre pas comme un paquet ficelé
ris avec tes cris
crie avec tes rires
c’est quand tu galopes que tu es le plus parasité
non non pas acquérir
voyager pour t’appauvrir
voilà ce dont tu as besoin
va
jusqu’au bout de tes erreurs
au moins de quelques-unes
de façon à en bien pouvoir observer
le type
sinon
t’arrêtant à mi-chemin
tu iras toujours aveuglément
reprenant le même genre d’erreurs
de bout en bout de ta vie, ce que certains
appelleront ta
destinée
l’ennemi
qui est ta structure
force-le à se découvrir
si
tu n’as pas pu gauchir ta destinée
tu n’auras été
qu’
un appartement loué
toute pensée après peu de temps
arrête
pense pour échapper
d’abord à leurs pensées-culs-de-sac
ensuite à tes pensées-culs-de-sac
au revers qui paraît l’endroit
au
cœur
d’
une prise sans emprise
au long des heures
à l’orée de l’indéfiniment prolongé de l’espace et du temps
attrape-dehors
attrape-dedans
attrape-nigaud
dis
qu’est-ce que tu fais
?
qu’est-ce que tu es
nuit sombre au-dedans d’
une pierre
?
les arbres frissonnent
plus finement
plus amplement
plus souplement
plus gracieusement
plus infiniment
qu’homme ou femme
sur cette terre et soulagent davantage
ne laisse personne choisir tes boucs émissaires
c’est ton affaire
s’il coïncide avec le bouc émissaire d’
un autre
ou de dizaines d’autres ou d’avantage
change de bouc
il ne peut être le tien
disant
la civilisation occidentale
tu penses
ta
civilisation
si
tu demeurais seul sur terre
quand même elle serait encore intacte
et même avec quelques-uns en ton genre
qu’est-ce que tu arriverais à en faire remarcher
de ta civilisation
?
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire