les choses
qui venaient pour qu’on en parle
sont venues et parties
et l’on se souvient encore
comme récentes
il y a
un grain de curiosité
à la base
des quelques nouveautés
qui déroulent
leur point d’interrogation
comme
une nouvelle vague sur le rivage
en venant
pour donner
pour renoncer à ce que nous avions
il nous faut
nous le comprenons
gagner ou être gagné
par ce qui passait
brillant du chatoiement
des choses récemment oubliées et ravivées
chaque image trouve sa place
dans le calme
de ne pas avoir trop
d’avoir juste assez
nous vivons
dans le soupir de notre présent
si
c’était tout ce qu’il y avait à avoir
nous pouvons ré-imaginer l’autre moitié
la déduire
de la forme de ce qui est vu
insérés
que nous sommes
dans l’idée qu’elle se fait
de la façon dont
nous devons continuer à avancer
il serai tragique
de s’adapter
dans l’espace créé
par notre arrivée retardée
pour proférer le discours qui est de circonstance
car le progrès survient à travers la ré-invention
de ces mots tirés
du pâle souvenir que nous en avons
en violant cet espace de façon telle
qu’on le laisse intact
pourtant après tout
nous en sommes et nous avons franchi
une considérable distance
notre passage est
une façade
mais la comprendre nous justifie
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